Technique fortement utilisée en Corée du Sud, la chirurgie de la thyroïde robot-assistée est une avancée majeure dans l’innovation chirurgicale.

Une des raisons qui m’a convaincu d’adopter la chirurgie robotique, et de la développer en France et en Europe, ce sont les avantages certains pour le chirurgien en termes de précision, de vision et de réussite de l’opération chirurgicale. Grâce à cette opération moins invasive, le patient bénéficie également d’une chirurgie de la thyroïde sans cicatrice visible.

J’ai ainsi opéré plus de 2 000 patients d’une thyroïdectomie par chirurgie robotique en France, et suis devenu aujourd’hui un référent en France et en Europe. Le robot chirurgical Da Vinci est une technologie aux mouvements intuitifs et fluides, dont le chirurgien opérateur contrôle les déplacements et les caméras 3D à distance.

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La technique chirurgicale « classique » : cervicotomie

Cette technique de l’incision cervicale médiane a valu au chirurgien Suisse, Emil Theodor Kocher, le prix Nobel de médecine en 1909 « pour ses travaux sur la physiologie, la pathologie et la chirurgie de la glande thyroïde ».

C’est une technique parfaitement bien réglée et efficace, mais qui implique une incision de 8 à 15 cm, pouvant laisser une cicatrice visible à la base du cou. De plus, la chirurgie classique limite la visibilité au sein des structures profondes du cou contenant les nerfs délicats.

Des risques de complication sont également possibles : baisse du calcium dans le sang transitoire et potentielle perte ou modification de la voix transitoire.

De nombreux chirurgiens ont mis au point différentes techniques d’ablation de la thyroïde pour éviter une cicatrice disgracieuse du cou. Il s’agit notamment de la chirurgie endoscopique de la thyroïde mais qui implique malgré tout une cicatrice cervicale de petite taille.